Utiliser les méthodes UX afin d’améliorer la gestion des clés en agence immobilière

Auteur : Nicolas DAVID

Formation : Certification UX 2021

Durée du projet : 4 mois

Pitch : Comment améliorer la gestion des clés en agence immobilière?

Salarié du groupe Foncia, leader dans le secteur de la gestion locative en France, la gestion des clés est considérée par la profession comme un casse tête alors pourquoi ne pas profiter de la transformation digitale qu’opère le groupe en imaginant une solution de gestion des clés améliorée par le prisme du design thinking?

Après avoir présenté Foncia et son environnement, nous avons étudié et présenter le processus de gestion des clés dans les agences. Nous montrons la mise en pratique des enseignements de cette recherche, avec la mise en place d’un plan d’action visant à améliorer le processus de gestion actuel.

Problématique : Comment améliorer la gestion des clés par les différentes populations, interne et externe, en agence immobilière spécialisée en gestion locative alors que cette responsabilité est considérée source de contraintes par la profession aujourd’hui  ?

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Conclusion : J’ai surestimé ma capacité à surmonter les enjeux politiques qui existaient dans les grands groupes et par conséquent j’ai éprouvé les plus grandes difficultés pour réaliser notamment un recrutement qualitatif malgré le fait d’être un collaborateur du groupe. J’ai perdu un temps important et dû m’adapter devant le faible retour que j’avais pour commencer mes entretiens. Pour ces raisons je n’ai pu aller aussi loin que je l’aurais souhaité ce qui rend au final un travail insuffisant et inabouti. A titre personnel je suis déçu et frustré mais je suis convaincu que cela me servira pour l’avenir chez Foncia ou ailleurs. 

L’apport de l’UX dans le parcours des joueurs de Scrabble licenciés à la FFSc (Fédération Française de Scrabble)

Auteur : Isabelle Kervella Ingénieure Informatique

Formation : Certification UX 2021

Durée du projet : 5 mois 

Lien : mémoire; support oral

Pitch

La Fédération française de Scrabble (FFSc) est une association qui permet de jouer au Scrabble tout en ayant une chance de gagner.

Effectivement, le mode de jeu pratiqué en clubs élimine le facteur chance en donnant à chacun le même tirage, ce qui donne une possibilité de gagner au mérite dans un esprit sportif et convivial.

Cet écosystème est pourtant en danger car la population des joueurs est âgée et diminue, et le manque de visibilité de la FFSC n’aide pas à relancer l’arrivée de nouveaux joueurs.

Cette étude UX menée auprès de la population des joueurs, a permis de voir émerger un ensemble de propositions visant à améliorer le parcours des joueurs, la visibilité et l’organisation de la FFSc.

Méthodologie :

  • Exploration du contexte 
  • Recherche utilisateurs effectuée par 23 entretiens semi-directifs auprès des joueurs
  • Identification des irritants et des besoins
  • Construction de 3 personae
  • Grâce aux enseignements issus des interviews, une Experience map a pu être construite
  • Atelier d’idéation 
  • Prototypage d’un document Guide du débutant et d’une maquette de la partie connectée du site FFSc
  • Tests des prototypes auprès des joueurs
  • Rectification des prototypes suite aux tests

La solution répond aux besoins d’estime de soi et d’appartenance à une communauté de joueurs de Scrabble licenciés à la FFSc. 

Phase initiale sans impact budget 

1- Harmoniser les pratiques par la création d’une licence loisir 

2- Créer un guide du débutant et des préconisations d’accueil comme le parrainage en club

3- Communiquer sur les bonnes pratiques d’organisation des tournois

4- Créer une chaîne Twitch pour la visibilité vers les jeunes

Phase à planifier selon budget 

5- Améliorer l’organisation de l’espace connecté avec messagerie et base de bénévoles Prototype 

6- Mettre en évidence tout en les renforçant les propositions de formation ( Coaching, formations en clubs.)

Comment améliorer la transversalité de l’UX au sein de la Direction de la Conformité ?

Anne GOZLAN

Au sein du Groupe Société Générale, la Direction de la Conformité a pour rôle de mettre en place un cadre normatif autour des risques de conformité.

Travaillant au sein de cette direction, j’ai voulu comprendre dans quelle mesure le besoin utilisateur était pris en compte et plus spécifiquement comment l’équipe d’UX est intégrée aux projets.

Ma problématique de départ est la suivante :
« Comment améliorer la transversalité de la fonction UX dans les projets de la Direction de la Conformité au sein du Groupe Société Générale, sachant que l’intégration des équipes UX se fait au moment de la conception des prototypes digitaux et que la recherche utilisateur est rarement faite (ou structurée) en phase de cadrage par les équipes projet ? ».

J’ai commencé mes travaux de recherche par un benchmark où j’ai pu voir qu’une fonction UX transverse passe par :

  • Intégrer l’UX au plus tôt dans les projets
  • Diffuser la culture du design au sein de l’entreprise
    Afin de challenger les hypothèses et après avoir décidé de faire des UX designer ma cible principale, j’ai démarré une série de 10 interviews.Pour visualiser comment se déroule l’intégration des équipes UX dans un projet de la Direction de la Conformité et comprendre les moments clés du processus, j’ai construit un service blueprint.Le blueprint m’a permis de recentrer la problématique en deux sous-questions :
  • Comment intégrer les UX plus tôt dans le projet ?
  • Comment intégrer et faciliter la recherche utilisateur pour les UX au cours du projet ?J’ai ensuite organisé un atelier d’idéation qui a fait émerger les opportunités suivantes :
  • Opportunité 1 : Remplacer l’expression de besoin, initiée par le chef de projet en phase d’étude, par un document qui modélise le besoin utilisateur grâceaux outils UX.
  • Opportunité 2 : Cartographier l’écosystème d’un ou plusieurs groupes d’acteurs conformité et la mettre à disposition des UX.Suite au prototypage des deux opportunités j’ai procédé à des tests utilisateur qui m’ont rapidement permis de réorienter les prototypes et planifier les prochaines étapes.

Simplifier la vie des copropriétés par leur indépendance numérique

Auteur : Cédric Houwaer
Formation : Certification UX 2021
Durée du projet : 4 mois
Dossier de conception : Support écrit

PITCH :
Près de trois logements sur dix (30%) appartiennent à une copropriété. Cela représente environ 10 millions de logements en France. Un nombre qui croît plus vite que la population, il était de 20% il y a trente ans.

Ce mode de logement a connu récemment une évolution, notamment auprès des syndics de copropriété qui subissent un profond bouleversement depuis l’entrée en vigueur des lois Alur (2014) et Elan (2018). Des lois qui ont pour but de clarifier, moderniser et adapter les règles d’organisation et de gouvernance de la copropriété, ainsi que les règles relatives à la prise de décision.

“Difficile à joindre”, “peu réactif”, “manque de transparence” et souvent “trop cher”, ce sont les critiques généralement partagées par les copropriétés lorsqu’elles évoquent leurs syndics.

Accélérés par la récente crise sanitaire et par la législation, ces gestionnaires ont déjà commencé leur révolution, notamment grâce à des outils digitaux performants, proposant de gérer les sinistres à distance, accéder à la comptabilité, payer leurs appels de fonds en ligne et suivre les assemblées générales en visioconférence.Si les copropriétaires peuvent espérer un réel gain en termes de transparence, ainsi qu’une disponibilité accrue, est-ce qu’une plus grande proactivité en découlera ?

Partant du principe que l’on est jamais mieux servi que par soi-même, bon nombre de copropriétés prennent la décision de s’autogérer, en changeant leur mode de gestion par un syndic bénévole. Si des solutions en ligne existent déjà, qu’en est-il de la pérennité de l’historique des échanges, si la résidence souhaite en changer, voire de revenir vers la gestion d’un syndic professionnel ?

Un autre point important est de prendre en compte l’importance de resserrer les liens de la résidence entre copropriétaires, afin de ne pas isoler le syndic bénévole face à ces tâches, sachant qu’un syndic bénévole non engagé, c’est la certitude d’une copropriété en difficulté.

C’est sur ces quelques problématiques et ces besoins, que ce mémoire tente d’apporter une solution innovante.

Smart home x UX : de la promesse à l’expérience utilisateur

Auteur : Erwan Guingand
Formation : Certification UX 2021
Durée du projet : 6 mois
Dossier de conception : support écrit

Pitch :
Pourquoi la révolution de la maison intelligente annoncée dans les années 1980 n’a-t-elle toujours pas pris chez les utilisateurs ?

Dans les années 1980’, la maison intelligente, ou plutôt la domotique comme on la nommait alors, c’était ça :

La maison de l’an 2000 – Pierre Sarda – INA

Soit en substance, à peu près exactement la même chose qu’en 2021.

Et pourtant, nous sommes bien passés de la maison automatique à la maison connectée, et aujourd’hui à la maison intelligente.

Mais alors pourquoi ? Pourquoi en 40 ans, la révolution annoncée de la maison intelligente n’a-t-elle toujours pas pris chez les utilisateurs ? Pourquoi, alors que plus de 80% de la population française est équipée de smartphones, que le wifi est présent dans tous les foyers, et que la technologie n’a jamais été aussi simple d’accès, pourquoi les Français ne sont-ils qu’un quart à avoir mis un pied dans la maison intelligente ?

C’est ce que j’ai voulu comprendre à travers ce mémoire sur la smart home et intitulé : « De la promesse à l’expérience utilisateur ».

La problématique posée est la suivante :
Comment l’étude du rapport des utilisateurs à la maison intelligente dans leur quotidien pourrait-elle permettre de comprendre la distorsion entre l’expérience promise par la smart home et les bénéfices perçus par les utilisateurs ainsi que leurs usages réels ?

La conduite d’une recherche qualitative, au travers d’entretiens individuels ainsi que d’ateliers de projection dans le futur, aura permis de faire émerger des enseignements clés, des problématiques auxquelles il apparait aujourd’hui plus simple que jamais de répondre tant le marché et la technologie semblent enfin matures. Mes propositions de solutions sont à découvrir en dernière partie de ce mémoire.

Alors, expérience utilisateur et domotique font-elles bon ménage ?

A titre personnel, j’ai découvert des réponses à mes interrogations de passionné.
A titre professionnel, c’est avec grand plaisir que j’accompagnerais les acteurs du secteur dans le développement de solutions encore plus centrées utilisateur, pour que la maison intelligente rende enfin (au consommateur) les services qu’elle promet.

Comment guider les coureurs sur leurs parcours en toute sécurité alors qu’ils ne disposent pas d’informations en temps réel durant leur running ?

Auteur : Sophie SANS
Formation : Certification UX 2021
Durée du projet : 5 mois
Dossier de conception : support écrit

Pitch > 13 millions ! Selon l’observatoire du running, c’est le nombre de personnes ayant couru régulièrement en France en 2020. Une augmentation de 12,5% soit environ 1,4 million de runners supplémentaires par rapport à 2019. La crise sanitaire a joué un rôle important dans cette croissance, le besoin d’évasion, de lâcher-prise, un retour aussi à la nature et aux plaisirs simples.

Passionnée de course à pied depuis plusieurs années, je m’entraîne entre Montmartre et les Pyrénées. Deux univers totalement différents qui me permettent de m’évader et me dépasser.
La crise sanitaire a orienté mes séances vers les Pyrénées au plus proche de la nature pour mon plus grand plaisir ! J’ai pu profiter de séances en pleine nature avec à la clé des rencontres surprenantes : cerfs, lièvres, serpents. Dépaysement total !
Comme grand nombre de coureurs, j’alterne des séances de course à pied et de vélo. Lors de ces sorties, mais aussi via des échanges avec des runners de mon entourage, j’ai identifié des manquements et/ou des points d’amélioration, mais aussi une envie de découvrir des nouveaux parcours et de varier les séances.

Avec l’explosion de la pratique de la course à pied, de nombreuses applications fleurissent sur les stores. Il m’a donc semblé intéressant d’établir un benchmark pour identifier les fonctionnalités déjà existantes sur le marché et celles qui ont déjà prouvé leur efficacité.
Pour compléter cette exploration, j’ai réalisé une étude qualitative sous forme d’interviews ainsi qu’une sonde culturelle au travers de carnets de bord.
Grâce à toute cette phase de recherche, j’ai pu facilement identifier deux personas : « José le déterminé » et « Irène l’aventurière ».
Très vite, des opportunités se sont dessinées autour de ces deux personas et plus précisément autour du persona « d’Irène en recherche de nouveautés et de changements ».

La problématique s’est affinée en mettant la découverte au cœur de ma stratégie :  Comment proposer des itinéraires « découverte » efficaces aux coureurs tout en leur donnant des informations précises à propos de leur parcours ?

Pour valider et prioriser les solutions, la mise en place d’un questionnaire quantitatif a permis de faire émerger les fonctionnalités clés les plus attendues.
Les résultats ont confirmé les attentes : un besoin fort au niveau des choix de parcours et indications (point d’eau, informations très précises de météo).
Au vu des résultats et des attentes des coureurs, j’ai imaginé une application mobile « The Way ». Cette application a pour but de générer automatiquement des parcours en fonction de leur préférence (niveau de difficulté, …), et d’apporter des indications sur l’itinéraire (points d’eau, météo). C’est avec le persona principal «Irène l’aventurière», adepte de nouveaux parcours et qui réfléchit beaucoup pendant ses séances, que j’ai pu définir le parcours cible.
J’ai procédé ensuite à la phase prototypage, pour enfin donner vie à la solution !
L’étape tant attendue, celle qui fait monter l’adrénaline, autant que l’annonce du dernier kilomètre lors des courses officielles … les tests utilisateurs. Etape cruciale et fondamentale qui met en exergue les points et les fonctionnalités à améliorer, voire à ne pas retenir et qui génère de nouveaux besoins à explorer !
 
Un beau paysage à découvrir, une sensation de bien être, des informations pratiques et utiles, que demander de plus ? Enjoy !

Les apports de l’UX dans la prise en charge des conséquences psychologiques de l’explosion du port de Beyrouth le 4 août 2020

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est PamelaMitri-e1631784908216.png.

Pamela Mitri Directrice Artistique digital
Formation : Certification UX 2021
Durée du projet : 5 mois
Dossier de conception : mémoire écrit

Ce mémoire à pour objectif d’améliorer la prise en charge des problèmes de santé mentale suite à l’explosion du 4 août 2020 à Beyrouth dans un contexte d’effondrement politique, économique et social et à briser les tabous sur ce sujet. Les méthodes UX utilisées s’attachent à analyser la situation de départ, établir un état des lieux des acteurs de terrain et définir les profils type de la population. À partir de là nous tentons de mettre en place un programme inclusif en coordonnant les différents acteurs grâce à un concept model. Ceci permettant de mettre en place un programme cohérent et touchant l’ensemble de la population.

Experience map

Comment appliquer les méthodes UX pour concevoir un outil de communication pour les autistes non verbaux et intellectuellement déficients.

Radhika Beaumé

Formation : Certification UX Design 2020-2021
Durée du projet : Février 2021 – Août 2021
Lien : www.radhikabeaume.com
Dossier de conception :

Outil de communication sur tablette
Gestion de la bibliothèque interne côté Persona -orthophonistes/éducateurs

Pitch:

L’autisme est un trouble neurodéveloppemental qui engendre le trouble cognitif et le trouble de la communication.
700000 personnes ont atteint TSA (trouble du spectre de l’autisme) en France, 4 garçon sur 1 fille souffrent de TSA.
Une situation préoccupante quand certains d’entre eux ne peuvent pas communiquer du tout ou ont un langage non fonctionnel, ils ont également la déficience intellectuelle associée. (50% des cas de TSA comporte une déficience intellectuelle associée)

C’est le cas des 25 jeunes adultes de L’institut Médico-Educatif, Cour de Venise, Paris.

L’équipe de Roberto Toro à l’Institut Pasteur souhaite changer le status-quo, leur donner une voix et mettre à leur disposition tout un univers des applications concernant l’autisme pour faciliter leur vie avec le projet Connect.
Ma voix, un outil de communication gratuit, il fait partie de cet univers opensource.

Concevoir un outil de communication ne pourrait pas être fait sans la contribution active des utilisateurs finaux et leur écosystème. C’est dans ce context que L’IME, Cour de Venise rentre en jeu.

J’ai mis la casquette de UX designer pour comprendre les problématiques, les besoins utilisateurs, leur pain points avec les outils actuels pour concevoir pour eux un outil sur mesure.

Méthodologie : Univers particulière exigeait des outils sur mesure. 

  1. Une observation sur terrain sur 11 jours est faite avec un outil sur mesure appelé “Cahier de designer “. C’est outil est basé sur l’analyse des tâches.
    Une analyse et synthèse de données grâce à cet outil m’a permis de créer des tableaux typologiques comportemental et cognitif de tous les jeunes à L’IME. Grâce à ces tableaux les personas sont sorties (4 Persona dont 3 jeunes avec TSA et 1 orthophoniste/educateur) pour bien comprendre mes cibles et leurs besoins et motivations.
  2. Le prototype très lofi mais fonctionnel est testé auprès des utilisateurs autistes et des orthophonistes pour préparer les user flow AS-IS . Les opportunités sont prises pour concevoir un futur user-flow . 
  3. Les utilisateurs autistes exigeaient des préparations spécifiques . Un répertoire de préférence par paire était dressé avec l’aide des orthophonistes. Les éléments clés d’IME.
  4. Un design sprint participatif avec les orthophonistes sur 2 jours a permis de trouver les solutions pour les problématiques les plus probantes relevées pendant l’observation et les entretiens contextuels avec des éducateurs/orthophonistes.
  5. Le prototype initial est re- désigné suivant les solutions proposées durant le sprint et les  insights des tests  utilisateurs. 
  6. Le prototype est re testé auprès des utilisateurs finaux : les jeunes TSA et les orthophonistes/éducateurs.

L’UX Design au service de la transparence de la donnée publique

Auteur : Anne Catel (Product Designer)
Formation : Certification UX 2021
Durée du projet : 10 mois
Dossier de conception : Support écrit

Pitch :

Comment rendre plus transparents les liens d’intérêts entre les professionnels de santé et l’industrie pharmaceutique alors que les informations les concernant sont mal déclarées et difficilement exploitables ? 

En cette période de crise sanitaire, la méfiance envers les autorités sanitaires et l’industrie pharmaceutique n’a jamais été aussi forte. En cause, la crainte des conflits d’intérêts des experts en santé qui pourraient venir biaiser leur jugement et faire courir un véritable danger aux citoyens. 

Au quotidien, la Haute Autorité de santé recrute ces experts pour ses productions, et doit donc absolument s’assurer de l’absence de conflits d’intérêts les concernant. Pour cela, elle analyse les informations présentes dans leur Déclaration Publique d’Intérêts (DPI) et les compare avec celles de la base Transparence Santé, une base de données publique mise en place suite au scandale du Mediator pour rendre transparents ces liens d’intérêts. Seulement, la recherche utilisateur a mis en avant le manque d’exhaustivité de la DPI et les nombreux problèmes d’ergonomie et de qualité des données provenant de Transparence Santé, qui complexifient fortement cette tâche.

Ainsi, comment peut-on parler de transparence quand des données, certes publiques, sont incomplètes, erronnées et de ce fait inexploitables ?

Trois itérations successives permettront d’expérimenter divers manières de traiter, afficher et interagir avec la donnée afin d’en augmenter la fiabilité et l’utilisabilité. Les tests utilisateurs permettront de valider l’idée que les conséquences du manque de qualité de la donnée peuvent être limitées en synthétisant l’information efficacement, en affichant les données erronées, en expliquant les erreurs potentielles et en guidant l’utilisateur efficacement. 

Bien entendu, la solution devra à terme venir de l’éditeur des données lui-même, qui doit être le garant de leur qualité. À ce titre, mettre en avant ces soucis peut être un levier pour initier un changement en profondeur.