Rendre intranet plus désirable pour les professionnels des Hôpitaux de Sarreguemines ?

L’intranet des Hôpitaux de Sarreguemines offre une palette de services balayant un spectre qui va de la communication interne (ex : catalogue de formation) jusqu’à de l’applicatif dédié encadré par des protocoles validés (ex : traçabilité des déplacements d’astreinte des médecins), en proposant au passage tout un tas de fonction qui entrent en concurrence avec d’autres outils et d’autres usages (ex : annuaire téléphonique). C’est ce niveau bouquet de services qui est ciblé ici.

Au terme de cette plongée de plusieurs semaines auprès des professionnels des Hôpitaux de Sarreguemines, de dizaines d’heures d’entretien, d’observation, de collaboration, le constat suivant s’impose.

Un des enseignements de la recherche utilisateur

L’expérience procurée par intranet peut, en l’état, espérer au mieux être un semi-échec tant qu’elle fait fi du contexte et des attentes des utilisateurs. Les actions de recherche appellent à distinguer les profils. L’utilisateur intensif, le technicien, le maillon et le non-inclus numérique sont ceux qui sont retenus ici. Fondamentalement, les professionnels de santé n’ont pas le temps et ils rencontrent assurément des enjeux plus sévères ailleurs !

C’est pourquoi, il est élaboré trois axes de solutions pour un recentrage drastique d’intranet.

  • Partage artefacts utilisateurs pour faire prendre conscience de la déconnexion entre la vocation d’un « outil collaboratif indispensable » et la valeur ajoutée de ce système. Ce travail met en lumière des carences patentes que l’on peut espérer être comblées à bon compte (connaissance de l’intranet, décantation de certaines mises à jour) si décision devait être prise de confirmer l’intranet.
  • Test d’une interface réorientée vers un rôle de plateforme des (très nombreux) outils numériques. Il s’agit de trouver un point d’équilibre opérant pour la plupart entre deux extrêmes : l’illusion d’une plateforme sociale, le rétrécissement vers un applicatif métier quasi-exclusif.    
  • Dans une orientation inclusive, test pour décadenasser l’accès aux outils numériques pour des profils à l’autonomie fortement circonscrite.
Page d’accueil du prototype [intranet comme hub] testé

Par intention, ce travail est aussi l’opportunité d’expérimenter jusqu’où font sens les méthodologies de co-construction pour les professionnels de santé, rompus à une organisation quadrillée par la hiérarchie et les silos. C’est là l’authentique apport de ce travail : contribuer, même modestement, à adapter et façonner des outils collaboratifs faisant sens et actionnables pour les professionnels de santé.

Parent/enfant : devoirs sans conflit

Formation : Certification UX Design 2020
Auteur : Sylvie Badie-Levet
Durée du projet : 5 mois
Mémoire : mémoire écritsupport oral

Problématique :
Comment aider les parents à accompagner leurs enfants dans l’apprentissage scolaire de 6 à 10 ans en évitant les conflits ? 

source : iStock photos – crédit : evgenyatamanenko

Pitch :
Associer les familles aux apprentissages scolaires est un véritable défi étant donné les nombreux obstacles qu’ils soient matériels, organisationnels, relationnels ou cognitifs. La période de confinement a été un véritable laboratoire d’expériences coéducatives témoignant de très grandes disparités selon les écoles et les familles.

Si un certain nombre de solutions ont été mises en place pendant cette période inédite, notamment pour contrer les difficultés organisationnelles et matérielles, l’objet de ce mémoire s’orientera vers l’aspect relationnel. Les devoirs à la maison peuvent être source de stress et de conflits. Quelles solutions peut-on mettre en place pour aider les parents à accompagner leurs enfants de 6 à 10 ans pour désamorcer les conflits engendrés au moment des devoirs à la maison ? Pour y répondre, j’ai adopté une démarche d’UX design en collaboration avec des parents, des enseignants et des enfants.

Comment améliorer l’expérience collaborateurs des jeunes consultants dans les cabinets de conseil en mangement ?

Auteur : Ugo Bendeks
Formation : Certification UX Design 2020
Durée du projet : 3 mois
Méthodologie : recherche exploratoire, atelier d’idéation, prototypage de storyboards
Mémoire : lien vers le mémoire

Pitch : Aujourd’hui la notion « d’expérience collaborateurs » s’est largement démocratisée, grâce – notamment – au concept d’expérience client auquel il est souvent comparé. Le monde du conseil en management est exigeant, l’environnement de travail, la mobilité ou encore un équilibre précaire entre vie personnelle et vie professionnelle engendrent un turnover important chaque, particulièrement parmi les jeunes consultants.

Pour essayer de mieux comprendre ce phénomène je me suis intéressé à l’expérience collaborateurs des jeunes consultants en cabinet de conseil en management.

Comment vivent-ils leur expérience au sein de leur cabinet ? Quels sont les éléments et facteurs qui l’impactent positivement et négativement ? Quels sont les moyens et leviers actionnables permettant de l’améliorer ? Ce mémoire s’attache à répondre, entre autres, à ces questions en appliquant la méthodologie centrée utilisateurs.

Je suis allé à la rencontre de jeunes consultantes et consultants pour les interroger sur leur vécu et leur expérience au sein de leur cabinet, recueillir leur ressenti et ainsi identifier des pistes d’amélioration.

Les résultats de cette recherche m’ont permis d’animer un atelier d’idéation pour nourrir la réflexion et recueillir des éléments tangibles me permettant de prototyper une solution à même d’améliorer l’expérience des consultants.

Des tests utilisateurs riches en enseignements ont permis de faire évoluer la solution, mais aussi d’identifier des opportunités pour lancer de nouveaux chantiers permettant d’impacter positivement l’expérience collaborateurs des jeunes consultants.

L’impact environnemental des entreprises

VEETERZY - UNSPLASH


Équipe : Florence BELZAK (Chef de projet)
Formation : Certification UX Design 2020
Durée du projet : 4 mois
Mémoire : Lien vers le mémoire

Pitch : En cette année 2020, l’environnement est un sujet particulièrement présent dans l’actualité. Les changements climatiques sont de plus en plus perceptibles, notre futur est incertain et nous serions la dernière génération à pouvoir agir pour lutter efficacement contre les dérèglements climatiques.

J’ai choisi de prendre pour thématique l’impact environnemental des entreprises car, bien qu’elles contribuent beaucoup au niveau actuel de pollution, elles représentent également un fort levier de changement, notamment au travers d’une catégorie singulière d’entrepreneurs, appelés entrepreneurs du changement (ou « à impact » ou « social »). Ils sont un peu à part, car leur objectif premier n’ai pas le profit, mais la réponse à un défi social ou environnemental.

Même quand on est sensible à la cause environnementale comme un entrepreneur du changement, maîtriser son impact environnemental peut se révéler complexe et ce dès la première phase de création de l’entreprise. C’est ainsi que je me suis penchée sur la problématique suivante : Comment aider les entrepreneurs du changement à prendre en compte leur impact environnemental dans leur projet d’entreprise ?

Pour répondre à cette problématique, j’ai cherché à m’immerger dans l’univers de l’entrepreneuriat du changement au travers d’une mission UX pour une start-up à impact ainsi que via la participation à un programme d’incubation dédié aux entrepreneurs du changements. J’ai complété cette phase exploratoire par une recherche bibliographique et des entretiens avec des acteurs du changement.

J’ai pu ainsi identifier les besoins et les freins des entrepreneurs du changement dans leurs tous premiers pas de créateurs d’entreprise et en faire émerger des pistes de solutions.

TRACE

Formation : DMII 2020 – 2ème année
Durée du projet : 6 mois

L’équipe :
Solal Dussout-Revel (Développeur ) Julien Dargelos ( Développeur ) Bastien Cornier ( Développeur ) Matthieu Pajot ( Designer ) Allan Michel ( Designer )

Bienvenue en 2039. En France. Presque demain. Dans une société ultra capitaliste où les marques ont racheté les villes et où l’État n’a plus de prise. Le forfait dont vous vous acquittez définit les zones auxquelles vous pouvez accéder : zone standard, zone premium, zone privilège… Et n’essayez pas de ruser, on le saurait, l’accès vous serait refusé, vous êtes tracé. Mais on ne vous l’a pas imposé, vous êtes libres. Ou plutôt auto-aliéné, vous avez vendu votre liberté au prix d’un « technococon » bien confortable et moelleux dans lequel vous prélasser. Dans ce cadre, une cellule de recherche de l’armée, le Récif, traque les furtifs, des créatures aux capacités hors du commun qui échappent encore à la société de contrôle et aux capteurs ultras modernes qui balisent le monde humain. Les furtifs vivent dans l’angle mort de la vision humaine. Ce sont des êtres de chair et de sons, à la vitalité hors norme, qui métabolisent dans leur trajet aussi bien pierre, déchet, animal ou plante pour alimenter leurs métamorphoses incessantes. Cette histoire, nous ne l’avons pas inventée, c’est celle du livre Les furtifs de l’écrivain de science-fiction et « typoète » Alain Damasio. Ce livre nous a servi de socle pour travailler sur une installation interactive et sensorielle. Les sujets évoqués dans l’œuvre, qu’il s’agisse de notre rapport au réel, au vivant, à la technologie, au langage et à la communication, font tous écho avec nos préoccupations et questionnements personnels. Ils constituent aussi un champ fertile pour la création artistique, offrant de nombreuses pistes d’expérimentation dans les disciplines que nous étudions.

Comment pérenniser le coaching sportif intermédié par le numérique dans un contexte post covid 19 ? > La recherche utilisateur appliquée au « Sport sur Don »

Auteur : Marion Marquet

Formation : Certification UX Design 2020

Durée du projet : 3 mois

Lien vers le mémoire complet : Cliquez ici

Présentation du projet :

Le confinement vécu cette année par l’ensemble de la population mondiale a vu l’émergence de nouveaux usages, accélérant ainsi la transformation numérique de certaines activités. Le sport en fait partie.

En s’intéressant au cas spécifique du « sport sur don » proposé par le collectif « Bouge chez toi » pendant la période du confinement, qui est en réalité du coaching numérique rémunéré par don (rémunération libre), nous essayons de comprendre quels sont les enjeux induits par l’émergence de ce style de service.

> Est-ce que le Don est un bon moyen pour de mettre les gens au sport ?
> Est-ce que le sport numérique répond à des besoins permanents ?
> Le Sport sur Don permet-il de limiter les deux principales difficultés identifiées d’accès à la pratique sportive, à savoir : débuter et maintenir celle-ci dans le temps ?

En étudiant les notions de don, de relation humaine et de coaching intermédié par le numérique lors d’une phase de recherche théorique puis en appliquant des méthodes de recherche utilisateurs avec comme problématique

Comment pérenniser le sport sur don dans un contexte post covid-19 ?

nous essayons de tirer les enseignements utiles à la conception de futurs services favorisant l’aide à distance et d’identifier les moyens de ne pas perdre l’humain dans les interactions digitales (en particulier lors de la pratique sportive dirigée par un coach).

Enseignements principaux issues de la recherche :

1. Pour inciter le début d’une pratique il faut donner un objectif individuel et personnalisé

« Les phrases qui déclenchent des déclics… J’ai le souvenir d’un entraîneur qui m’a parlé de respiration et de comment l’articuler avec le mouvement d’effort, ça a changé beaucoup de choses » M.

2. Pour augmenter la motivation et éviter la lassitude il faut réintroduire l’humain dans les interactions numérique car le principal levier de motivation des utilisateurs : la synergie coach + collectif.

« Les regards complices quand on a beaucoup travaillé, galéré et que ça paye. Les rires et les éclats de joie, parce que dans n’importe quel domaine, c’est toujours pépite de rire » J.

3. Pour maintenir la pratique dans le temps il faut rendre tangible les progrès pour le coach et pour le pratiquant.

« Si je n'ai pas de perspective et de progression, je ne m'y tiens pas » F.
« Aider les gens, ça fait partie de moi, ça me valorise de voir les progrès » V.

Le coaching sportif à distance peut être intéressant :

Si les infrastructures ne sont pas disponibles — Si le tarif est attractif pour le pratiquant et est équitable pour le coach — Si l’utilisateur gagne en temps de déplacement — Si cela lui permet de maintenir sa pratique en cas d’empêchement ou de distanciation sociale — S’il a un contact visuel entre le pratiquant et le coach et qu’ils peuvent alterner avec des séances en présence

Réponses aux questions initiales :

> Le Don, parce qu’il n’est pas bien utilisé, n’est pas un levier permettant de mettre les gens au sport

> Le coaching sportif numérique répond à des besoins permanents

> Le Sport sur Don permet de débuter la pratique sportive chez les débutants mais pas forcément de maintenir celle-ci dans le temps.

Réponse partielle à la problématique :

Pour pérenniser le Sport sur Don dans un contexte post Covid 19 il faudrait revoir l’ensemble de son fonctionnement :

Réintroduire du sens au mot « Don » pour qu’il soit un véritable levier d’attraction + Trouver un nouveau moyen de rémunération équitable pour ne pas dévaloriser le travail des coachs + Essayer d’intégrer les enseignements cités précédemment pour maintenir la pratique dans le temps

La création d’un service phygital peut être une solution mais il reste encore à le créer et à le tester.

Un petit outil « guide des bonnes pratiques » a été initié à destination des personnes souhaitant créer ou faire évoluer un service de coaching sportif à distance rémunéré par « Don ». Ces bonnes pratiques ne sont pas des affirmations, elles restent à tester auprès de divers professionnels. L’idée étant de les faire évoluer au fur et à mesure en fonction des feed-back.

Projet KOOTCH

Par Raphaël Dellerie, Product manager chezDIGITALinkers, en mission chez SNCF

Formation : Certification UX Design 2020 – Les Gobelins, l’école de l’image
Durée du projet : 6 mois
Dossier : rendu écritproto

Pitch

Ce projet est né du constat que la plupart des restaurants étaient fermés au moins une journée par semaine, pour diverses raisons (manque de personnel, saisonnalité,…). Cette situation est souvent subie par les restaurateurs, qui perdent de l’argent et aimeraient « rentabiliser les jours de fermeture »

En parallèle, un ami en reconversion dans la restauration me faisait part de ses difficultés à se lancer…

Problématique :

 » Comment aider un restaurateur fermé plusieurs jours par semaine à rentabiliser ses jours de fermeture ?  » Cette problématique va me conduire à répondre à la question suivante :  » Comment et par qui pourrait-être utilisé un restaurant fermé plusieurs jours par semaine ? « 

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Comment aider un apprenant à protéger son intention d’apprendre ?

Auteur : Evelyne TRUONG CASSAN

Formation : Certification UX Design 2020

Durée du projet : 3 mois

Présentation du projet :

Apprendre est un trajet, différent pour chacun de nous. Et on peut utiliser différents chemins pour apprendre.

Pour prendre en charge son apprentissage, se mettre en formation, il faut être autonome (la motivation étant un plus). Alors que l’autonomie de l’apprenant adulte est souvent érigée comme l’une des conditions indispensables à l’efficacité de la formation en ligne, cette autonomie est trop souvent annoncée comme une évidence, un allant-de-soi implicite.

Quelle que soit la motivation d’un apprenant salarié, comment l’aider à protéger son intention d’apprendre, à saisir les opportunités d’agir, à développer des stratégies volitionnelles ? Et plus spécifiquement quand la formation se déroule en ligne, plaçant l’apprenant implicitement en autonomie totale ?

Pour répondre à cette problématique, dans une démarche de mix & match, et afin de pouvoir recueillir des données sur un temps long, la méthodologie retenue est celle d’une sonde culturelle revisitée.

15 jours d’activités menés auprès d’apprenants a permis d’identifier plusieurs leviers d’action. Triés, catégorisés, le constat est qu’il n’y a pas uniquement des leviers liés aux stratégies métacognitives (par exemple planifier son agenda) ou aux méthodes pédagogiques (par exemple les rendre moins descendants). Des leviers permettant de soutenir l’intention d’apprendre bien réels ont été identifiés. Ils ont été catégorisés en trois grandes familles : initier l’effort, maintenir l’effort, revenir.

Sur cette base, un prototype a été imaginé, en y associant des techniques de nudge.

Le prototype couvre l’expérience utilisateur dans 3 situations clés :

1-Je fais ma formation car toutes les conditions sont favorables (j’ai le temps, je suis dans un endroit propice, je suis en forme).

2-J’hésite à faire ma formation car je suis fatigué ou je n’ai pas envie.

3-Je ne fais pas ma formation car je priorise d’autres activités

Comment co-construire une démarche numérique responsable au sein d’une entité d’une ESN ?

Peggy BOUYON

UX Design 2020

Technologie : Recherche documentaire (livre, internet), questionnaire google form, XLS, PPT, Adobe XD, Photoshop
Durée du projet : 4 mois
Pitch : En partant des sensibilités, des besoins, des motivations des collaborateurs, comment bâtir une démarche qui accélère la transformation des modes de travail vers un numérique plus responsable et donc durable.
7 design challenges ont été identifiés :

1. Comment expliquer de façon concrète cette pollution numérique ?

2. Comment identifier les bonnes pratiques à appliquer au quotidien et qu’elles deviennent des habitudes ?

3. Comment diffuser au sein de l’entité tout ce qui se passe dans le groupe ?

4. Comment développer des compétences par métiers ?

5. Comment identifier les bonnes pratiques à appliquer dans nos  projets et qu’elles deviennent des habitudes ?

6. Comment expliquer cette pollution numérique à un client ? et le convaincre d’agir ?

7. Comment gérer différemment notre matériel (téléphones, écrans…) afin d’en limiter l’achat et leurs déchets ?

3 actions/tests ont été réalisés :

  • un défi mail
  • un jeu de cartes
  • un prototype

Ces actions s’inscrivent dans une démarche globale :

De la conduite du changement aux utilisateurs : Comment faciliter la prise en compte de l’accessibilité numérique dans les projets d’une ESN ?

Alexia SCHLUMBERGER, Chef de projet digital

Formation : Certification UX Design 2020
Technologies, outils : Entretiens, marche exploratoire, atelier d’idéation, prototype
Durée du projet : 4 mois
Dossier de conception

Pitch : A l’origine de ce mémoire, un constat : en tant que chef de projet digital dans une ESN, l’accessibilité numérique est un sujet fantôme. On l’aperçoit parfois dans les cahiers des charges, on l’évoque avec certains clients ou collaborateurs, mais elle est peu (ou pas) appliquée dans les projets.

Lorsque l’on prend conscience de l’impact des interfaces accessibles sur ses utilisateurs, il semble être légitime de se demander pourquoi ces normes sont aujourd’hui la bête noire de tout concepteur de site.

Après avoir imaginé partir en quête de leviers méthodologiques, permettant de faciliter l’application des normes d’accessibilité numérique par les équipes digitales, mes recherches m’ont amenée à envisager ce qui allait être la clé de mon travail de mémoire.

Avant d’aborder le « comment », il fallait aborder le « pourquoi » de l’accessibilité numérique. Sensibiliser les équipes ainsi que les dirigeants d’une entreprise, mais aussi leur donner envie d’intégrer ces normes dans leur travail, est la condition sine qua non de tout projet inclusif.

Cependant, le statut d’une entreprise de services du numérique (ESN), complexifie cette ligne directrice. Pourquoi et comment une ESN peut-elle se conformer aux normes d’accessibilité numérique si son client n’y est pas sensibilisé ? Quel est le rôle à jouer d’une ESN vis-à-vis de l’application de ces normes ?

Des experts de l’accessibilité, aux utilisateurs finaux, en passant par mon ESN et ses concurrentes, mon mémoire m’a plongé au cœur des rouages de la conception digitale, et des thématiques relatives au changement et à l’inclusion.