Auteur : Quentin Habert
Formation : Certification UX 2022
Durée du projet : 4 mois
Introduction
La peau est probablement l’un des organes les plus importants du corps, et ceci est encore plus significatif concernant notre visage. En effet son apparence peut être la traduction d’une multitude d’indicateurs cliniques sur l’état de santé d’un individu, ses habitudes de consommation, ou encore son environnement. Elle est également largement corrélée avec la possibilité d’en déduire l’age d’une personne.
Par conséquent pour comprendre les enjeux liés aux problèmes de peau il est nécessaire d’avoir une approche scientifique.
Le fonctionnement de l’analyse de la peau
Le visage d’un utilisateur va être analysé sur un l’ensemble de critères appelés signes cliniques. Un signe clinique est un état de la peau résultant de son vieillissement, ou d’autres facteurs tels que présentés en introduction. Chaque signe clinique va être mesuré sur une échelle de 0 à 10. 0 étant son pire état et 10 le meilleur état. C’est grâce à cette mesure que nous sommes ensuite capables d’identifier les priorités sur lesquelles le consommateur devra se concentrer pour prendre soin de sa peau et/ou soigner d’éventuels soucis de peau.
Enjeux pour l’utilisateur
La complexité de la peau et ses declinaisons variées rendent l’ecosystème complexe à appréhender. De ce fait, d’un point de vue utilisateur les enjeux sont multiples. En effet d’une part il convient de comprendre quelles sont les attentes concernant le diagnostic de peau (besoin d’expertise, de conseils, de précision, etc), et d’autre part, le niveau de confiance que les utilisateurs accordent à la technologie.
Organisation de la recherche
Ce sont ces premiers enseignements ainsi que les travaux menés en amont (persona, consumer journey, analytics) que j’ai choisi d’orienter ma recherche. Compte tenu du temps imparti et des différentes methodologies théoriques apprises j’ai choisi de m’inspirer des methodes présentes dans Design Sprint car elles permettent de mettre en pratique plusieurs ateliers, regrouper des compétences complémentaires et faire tester une solution rapidement.
Conlusion
L’ensemble du processus m’a permis de mettre en pratique un grand nombre d’éléments théoriques appris en cours. C’est grâce à ce type de travail que nous sommes en mesure de mesurer toute la pertinance de ces nouveaux métiers.
Pour résumer nous avons pu confimer d’une part nos premières intuitions issues des retours utilisateurs et définir d’autre part des solutions en nous concentrant sur l’essentiel. Enfin le fait de tester via des entretiens qualitatifs permet de valider l’approche et aussi d’apporter les derniers ajustements nécessaires.
Nous avons ainsi pu voir tout au long de ce travail que la mise en place d’un score pour le peau est complexe mais nécessaire pour éduquer l’utilisateur sur un sujet si complexe et d’une grande importance en terme de santé.
Le fait de présenter un diagnostique à un instant t est une première étape dans la sensibilisation des utilisateurs aux problèmes de peau et aux soins qui doivent être mis en place.
Mais ceci n’est que la première étape d’un changement de plus grande ampleur car au dela de soigner des problèmes suite à un diagnostique il convient de s’assurer que l’utilisateur applique bien l’ensemble des conseils et produits qui lui ont été procurés. C’est tout le sujet relatif à l’adhérence et la regularité.
Ceci ouvre ainsi de nouveaux horizons de recherche sur comprendre quels peuvent être les leviers demotivations pour garantir un comportement de l’utilisateur et le sensibiliser sur ce type de comportement pour l’accomppagner dans l’obtention des meilleurs résultats.
Cette problématique est encore peu connue dans le domaine de le peau mais bien connu dans d’autres domaines tels que le sport et la santé.
Les prochains travaux pourraient donc se concentrer sur les meilleures méthodes pour créer des habitudes saines, sources d’amélioration continues pour la peau des utilisateurs ,et comment la technologie peut jouer un rôle d’accélerateur.