Simplifier la vie des copropriétés par leur indépendance numérique

Auteur : Cédric Houwaer
Formation : Certification UX 2021
Durée du projet : 4 mois
Dossier de conception : Support écrit

PITCH :
Près de trois logements sur dix (30%) appartiennent à une copropriété. Cela représente environ 10 millions de logements en France. Un nombre qui croît plus vite que la population, il était de 20% il y a trente ans.

Ce mode de logement a connu récemment une évolution, notamment auprès des syndics de copropriété qui subissent un profond bouleversement depuis l’entrée en vigueur des lois Alur (2014) et Elan (2018). Des lois qui ont pour but de clarifier, moderniser et adapter les règles d’organisation et de gouvernance de la copropriété, ainsi que les règles relatives à la prise de décision.

“Difficile à joindre”, “peu réactif”, “manque de transparence” et souvent “trop cher”, ce sont les critiques généralement partagées par les copropriétés lorsqu’elles évoquent leurs syndics.

Accélérés par la récente crise sanitaire et par la législation, ces gestionnaires ont déjà commencé leur révolution, notamment grâce à des outils digitaux performants, proposant de gérer les sinistres à distance, accéder à la comptabilité, payer leurs appels de fonds en ligne et suivre les assemblées générales en visioconférence.Si les copropriétaires peuvent espérer un réel gain en termes de transparence, ainsi qu’une disponibilité accrue, est-ce qu’une plus grande proactivité en découlera ?

Partant du principe que l’on est jamais mieux servi que par soi-même, bon nombre de copropriétés prennent la décision de s’autogérer, en changeant leur mode de gestion par un syndic bénévole. Si des solutions en ligne existent déjà, qu’en est-il de la pérennité de l’historique des échanges, si la résidence souhaite en changer, voire de revenir vers la gestion d’un syndic professionnel ?

Un autre point important est de prendre en compte l’importance de resserrer les liens de la résidence entre copropriétaires, afin de ne pas isoler le syndic bénévole face à ces tâches, sachant qu’un syndic bénévole non engagé, c’est la certitude d’une copropriété en difficulté.

C’est sur ces quelques problématiques et ces besoins, que ce mémoire tente d’apporter une solution innovante.