HEART : Libérer la parole et accompagner le deuil animalier pour briser les tabous

Libérer la parole et accompagner le deuil animalier pour briser les tabous

Problématique :

Comment accompagner les ‘‘pet-parents’’ dans le processus de deuil au moment de la perte de leur animal de compagnie, alors que ce type de deuil est encore mal compris et considéré dans notre société ?

English version of the problem:

How can we support pet parents through the grieving process when they lose their pet, given that this type of grief is still poorly understood and considered in our society?


Autrice : Julie Carvalho – Senior Design Manager – Linkedin

Formation : Certification UX Design 2025

Durée du projet : 4 mois

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Pitch – Version française 🇫🇷

Quiconque a déjà vécu avec un animal de compagnie s’est forcément posé la question de la perte de son animal : « Que vais-je faire quand il ne sera plus là ? Comment avancer sans sa douce présence ? »  

Et si vous avez déjà été confronté au décès de votre compagnon animal, des émotions fortes vous ont certainement assaillies. 

En tout cas, cela a été mon cas. J’ai perdu plusieurs chats au cours de ma vie et chaque fois cela a été une confrontation au deuil et au chagrin. Un chagrin qu’il est difficile de partager, tant la mort reste tabou dans notre société, et en particulier la mort de nos animaux reste toujours reléguée au second plan. 

Pourtant, c’est un deuil qui mérite qu’on parle de lui. Depuis plus de trente ans en France, les animaux sont vraiment entrés dans nos foyers, dans notre intimité et dans notre quotidien.

Aujourd’hui, nous parlons même de ‘‘pet-parents’’. Nos animaux ne sont pas simplement de compagnie, ils intègrent pleinement la sphère familiale. Et pourtant la société ne considère toujours pas leur mort et le chagrin de leur famille.

Il y a eu des avancées sur le sujet du deuil animalier, mais cela reste encore très confidentiel. Aujourd’hui encore, les ‘‘pet-parents’’ endeuillés peuvent entendre des injonctions comme : « mais ce n’était qu’un animal, tu devrais passer à autre chose ! » ou « adopte un autre animal pour remplacer l’autre. »

Ce mémoire part d’une volonté d’aider les personnes en deuil de leur animal et de libérer la parole sur le deuil animalier, afin que celui-ci soit reconnu comme légitime et non plus comme un deuil de seconde zone.

Je suis consciente que tout le monde n’a pas la même sensibilité sur le sujet des animaux et que la société ne va pas changer en un claquement de doigts. Mais si ce mémoire permet une certaine prise de conscience sur le fait que le deuil animalier n’est pas moins difficile qu’un autre deuil, j’aurai fait ma part sur ce sujet. 

Bonne lecture !

Pitch – English version 🇬🇧

Anyone who has ever lived with a pet has undoubtedly wondered about the loss of their pet: ‘‘What will I do when they’re no longer here? How can I move forward without their loving presence?’’

And if you’ve already faced the death of your animal companion, you’ve certainly been assailed by strong emotions.

At least, that was my case. I’ve lost several cats throughout my life, and each time it was a confrontation with grief and sorrow. A grief that’s difficult to share, as death remains taboo in our society, and in particular, the death of our pets is always relegated to the background.

Yet, it’s a grief that deserves to be talked about. For over thirty years in France, animals have truly entered our homes, our private lives, and our daily lives.

Today, we even talk about ‘pet parents.’ Our animals aren’t just companions; they are fully integrated into the family sphere. And yet, society still fails to consider their death and their family’s grief.

There has been progress on the subject of pet bereavement, but it remains very confidential. Even today, grieving ‘pet parents’ may hear injunctions like: ‘‘But it was just a pet, you should move on!’’ or ‘‘Adopt another pet to replace the old one.’’

This thesis is based on a desire to help people grieving the loss of their pets and to open up discussion about pet bereavement, so that it is recognized as legitimate and no longer considered a secondary grief.

I am aware that not everyone has the same sensitivity when it comes to the subject of animals, and that society is not going to change overnight. But if this thesis raises some awareness that pet bereavement is no less difficult than any other form of bereavement, I will have done my part on this subject.

Happy reading!

Libérer la parole et accompagner le deuil animalier pour briser les tabous