Problématique
Comment accompagner les musiciens, amateurs ou professionnels, lorsqu’ils découvrent une nouvelle partition, en autonomie, afin qu’ils se l’approprient plus rapidement et en enrichissent leur interprétation.
Autrice
Peggy Rousseau (designer et analyste fonctionnel), sous la tutelle d’Emmanuel May (Product designer).
Formation
Certification UX Design 2024.
Durée du projet
4 mois.
Mémoire complet
https://drive.google.com/drive/folders/1ymQuvXMHuvQQEM3xXInSH7BQcsNZw9w_?ths=true
Pitch
Je ne peux pas, à un moment de la partition, cliquer en disant “ça, je n’ai pas compris, est-ce que tu peux m’expliquer ?
Véronique, 51 ans, pianiste apprenante
Résumé
On a l’habitude de considérer que la musique s’étudie au conservatoire : les cours sont autant réputés pour leur qualité que pour leur intensité. Les élèves y entrent très jeunes et doivent conserver un niveau satisfaisant, participer aux auditions et concours, sous peine d’exclusion. Les conservatoires garantissent, néanmoins, un apprentissage approfondi de la théorie et de la pratique du chant ou de l’instrument. En revanche, les cours ne sont plus dispensés, passé un certain âge. À moins de viser un parcours professionnel dans des établissements spécialisés, les élèves doivent partir, voire arrêter la musique.
En parallèle, de nombreuses écoles de musique ont ouvert sur le territoire, notamment au cours des années 80, permettant l’accès à la culture à une population moins privilégiée et plus rurale. L’enseignement y est tout autant de qualité mais les conditions d’apprentissages souvent moins sévères. Elles font plus facilement place à une ambiance amicale ou même familiale, acceptant des élèves sans limitation d’âge.
Depuis plus de 50 ans, certaines écoles privées inspirées de méthodes plus modernes telles que, la méthode Yamaha, ou la méthode Suzuki ont vu le jour. Pour sortir de l’apprentissage rébarbatif du solfège, elles favorisent un apprentissage par l’oreille et non par la lecture.
Ainsi, la disparité des enseignements proposés et les contraintes qui leur sont liées font qu’il existe plusieurs niveaux de compétences chez les musiciens, amateurs ou professionnels. Malgré une envie de jouer et de performer, les difficultés liées à un apprentissage moins strict ou datant de plusieurs années auparavant, peuvent amoindrir leurs capacités tant pour la pratique de leur instrument que pour la lecture de partitions.
Actuellement, un bon nombre d’applications sont déjà existantes, mais certains besoins ne semblent pas encore couverts.
Afin de pouvoir jouer, seul ou en ensemble, une aide numérique pourrait être une solution rapide pour répondre à leurs questionnements, techniques ou théoriques. Elle permettrait, aux uns, de gagner en autonomie et, aux autres, de poursuivre leur progression.
Abstract
People usually regarded music as a something to be studied at the music conservatory where classes are as much renowned for their quality as for their intensity. Students enter at a very young age, indeed and must maintain a satisfactory level and take part in auditions and competitions, on pain of exclusion. Nonetheless, they guarantee a solid grounding in the theory and practice of singing or playing an instrument. After reaching a specific age, however, the courses are no longer provided and students are asked to leave or even give up music, unless they are aiming for a professional career in specialized institutions.
At the same time, a number of music schools opened in the country, particularly in the 80’s, providing access to culture for a less privileged, more rural population. The quality of teaching was just as high, but learning conditions were often less strict, making room for a friendly or even family atmosphere as they accepted students of any age.
Over the past 50 years, a number of private schools inspired by more modern methods such as the Yamaha and Suzuki methods have emerged as a way out of the traditional music theory, encouraging students to learn by hearing rather than reading.
As a result, the diversity of teaching methods on the market and their inherent limitations lead to a wide range of skill levels among both amateur and professional musicians. Despite their desire to play and perform and the difficulties associated with less stringent training or training that dates back several years, they may be less able to play their instrument or read sheet music.
At present, a large number of applications already exist but still don’t meet all the needs.
In order to be able to play, alone or together, a digital assistance could be a quick solution to answer both technical and theoretical questions, enabling some to become more independent and others to continue to improve their skills.