L’Etiquette, ou l’histoire d’un repositionnement

Equipe

 

Marie-Thérèse Basile (Chef de projet CRM/Digital)
Emmanuelle Audic (Designer UI / UX)
Feïza Belhadi (Chef de projet Web/Mobile)
Valérian Ménard (Designer UX/UI)

La formation: MC11 2019 – Certification UX Design
Technologie: 
Site internet responsive, desktop et mobile
Durée du projet :  6 mois
Dossier de conception :  UX2019_letiquette_dossier

Pitch:
Nous vivons dans une société de consommation où nous sommes incités à dépenser de manière abondante.
Dans ce contexte, et suite à la catastrophe de Rana Plaza en 2013, deux jeunes femmes –  Justine Abecassis et Eloïse Boudon – ont voulu croire qu’un shopping responsable est possible. Elles ont eu l’idée de réunir sur un seul site des vêtements, chaussures et accessoires, issus de la mode responsable.
C’est ainsi que le projet de la marketplace L’étiquette est né, rassemblant toute l’offre de mode éthique et proposant de s’habiller de manière responsable.
En quelques mois d’existence, le site a très peu converti. Les fondatrices ont alors souhaité solliciter nos compétences en UX Design pour :
• Comprendre pourquoi les visiteurs de l’Étiquette ne convertissent pas.
• Améliorer le site (design, storytelling, contenu).
Pour répondre à cette problématique, nous avons commencé par rechercher la potentielle cible du site. Puis nous avons approfondi notre connaissance de ces utilisateurs à travers de nombreux entretiens, dont la conclusion est sans appel: la marketplace ne semble pas intéresser les personnes qui sont engagées dans une démarche de consommation éthique et responsable. Ce sont des personnes qui consomment peu, et qui achètent très peu en ligne, soucieuses de leur impact carbone.
Mais qui est donc la cible ? A qui s’adresse la marketplace avec son positionnement actuel ?
Les ateliers d’idéation effectués ont apporté de nouveaux enseignements et des hypothèses à vérifier, dont le fait qu’acheter éthique ne correspond pas à une cible mais à un mindset, un état d’esprit dans lequel on se trouve, répondant à une motivation donnée, autrement dit un « job to be done ».
La phase de test a permis de le vérifier et de retenir une solution : à défaut de changer de modèle économique, nous proposons de remplacer le site par un blog avec des articles proposant des produits de marques éthiques, permettant à nos commanditaires de rester au plus près de leurs valeurs, et de continuer à informer sur une consommation responsable.
Il faut oser sortir des sentiers battus !

Dans quelle mesure le service marketing & UX design peuvent-ils se compléter pour répondre aux besoins utilisateurs ?

 

 

 

Pauline Lopes, UX Designer

Formation : Certification UX Design 2018 – Les Gobelins, l’école de l’image

Durée du mémoire : 3 mois

Contact : lopespauline@gmail.com

Pitch :
Les équipes d’UX design sont les porte-paroles des utilisateurs et les équipes stratégiques/business défendent les intérêts des décisionnaires de l’entreprise. Pourquoi cette distinction existe-t-elle, alors que ces entités ont pour mission de satisfaire l’utilisateur-client ?

Les UX designers demandent à être informés des enjeux business de l’entreprise afin d’orienter précisément leur réflexion. D’autre part, les équipes de stratégie marketing ont besoin de justifications chiffrées afin de mesurer l’efficacité de l’expérience client. Pourtant, un échange régulier entre ces deux services complémentaires permettrait in fine de mieux servir le client et d’améliorer le profit de l’entreprise.

Alors comment le pôle marketing et design UX peuvent-ils se coordonner pour mieux répondre aux besoins utilisateurs alors qu’ils exercent leur activité de façon séparée ?

Data Driven UX, Full Stack Designer, CX… Ces nouveaux profils permettent notamment d’observer l’évolution du rôle de l’UX designer. C’est une extension du métier afin de répondre précisément aux besoins des sociétés. Car mesurer l’impact de la démarche UX design devient primordial pour tout manager, garants de la stratégie menée par l’entreprise.

Les UX designers peuvent mesurer à l’aide d’outils simples, l’impact de leur expertise avant/après leur intervention sur un produit. Sans compter que cette démarche valorisera le fruit de leur travail devant les équipes marketing, qui ne demandent qu’à être convaincues de leurs actions. L’UX designer a de nouveaux défis à atteindre, ceux de bien connaître la marque, ses produits et ses clients.

Les équipes marketing pourront s’organiser, à la manière d’un workshop, afin de transmettre aux UX designers les éléments essentiels de la stratégie de l’entreprise. Il s’agit de déterminer régulièrement les objectifs à atteindre et comprendre ensemble les insights des utilisateurs afin de les traduire en innovation produit.

Par ailleurs, il est essentiel pour les décisionnaires, de prendre conscience que l’UX design fait partie dorénavant du processus business de l’entreprise. Le pôle design commence à devenir en France un vecteur de développement stratégique.

En parallèle, de nouvelles innovations technologiques permettront de cerner de plus en plus les émotions des utilisateurs. La stratégie business, marketing et design de l’entreprise tireront parti de ces inventions techniques pour répondre aux attentes des utilisateurs. Progressivement, ce sont les clients qui guident les enjeux business de l’entreprise, et non l’inverse.

Comment intégrer l’UX designer dans un projet Agile – Scrum ?

 

 

 

Auteur : Sylvain Ponçon (UX Designer)
Formation : Certification UX Design 2018 – Les Gobelins, l’école de l’image
Durée du mémoire : 3 mois
Dossier : UX2018_mémoire_PONÇON_Sylvain

Contact : sylvainponcon@gmail.com

Pitch : Les entreprises tentent de s’adapter aux révolutions numériques à raison de grands plans stratégiques qui allient transformation digitale et satisfaction client. Les méthodes de développement des projets numériques changent elles aussi. L’approche agile – scrum est devenue la norme. Son motto : livrer plus rapidement un produit qui apporte de la valeur aux utilisateurs. Mais cela ne suffit pas car comme le dit sagement l’adage : « rien ne sert de courir, il faut partir à point » !

L’UX design propose de se concentrer sur les utilisateurs. D’où son nom : design de l’expérience utilisateur. Sa vocation, inclure les utilisateurs dans le processus de conception du produit afin de vérifier qu’il réponde et soit adapté à leur besoin avant de se lancer dans des développements complexes et coûteux.

L’union de ces deux approches, scrum et UX design, semble évidente. Preuve en est, l’augmentation constante de la présence remarquée des UX designers au sein des projets scrum. Il n’en reste pas moins que rien n’est prévu par le guide scrum et ses règles pour intégrer l’UX designer. C’est un réel challenge auquel sont confrontés les équipes scrum et les UX designers. Comment travailler ensemble ? Comment sprinter côte à côte ? Peu voire pas de littérature traite de cet aspect. Nous sommes donc allés sur le terrain pour voir ce qu’il en est.

L’ambition de ce document est d’apporter un éclairage sur les défis et les bonnes pratiques de cette union qui peut se voir à travers deux enjeux majeurs. Le premier concerne la place de l’UX designer dans l’équipe scrum et le second aborde la façon dont il peut réaliser les travaux liés à l’expérience utilisateur dans un cadre de projet structuré par scrum.

Comment bannir le systématisme des réunions dans les grandes organisations et créer des expériences de co-construction en intégrant les besoins humains ?

Équipe : Nour KHUJA, Designer de Service

Formation : DPDUX 2018 (Master 2) – Les Gobelins, l’école de l’image
Durée du projet : 8 mois

Contact : nour.khuja@edu.gobelins.fr

Pitch :

Avez-vous déjà entendu parler de la réunionite ?

C’est ce dont souffre un nombre incalculable de salariés dans les entreprises. Pourtant essentielle, la réunion c’est un peu comme un « Je t’aime – Moi non plus » au travail. Alors que si elles sont bien menées, elles peuvent s’avérer être d’une efficacité redoutable ! Il suffit simplement d’un peu de bon sens et surtout de communication et d’un zeste d’UX Design pour que la réunion devienne une expérience intéressante et enrichissante à vivre.

C’est ce que j’ai essayé de prouver au sein de la Société Générale lors de mon alternance par le biais d’un projet dont j’ai eu l’idée : hit !

J’y ai passé environ 8 mois pour pouvoir prouver à mes collègues que la réunion peut être un moment fun où l’on produit de belles choses plutôt qu’une perte de temps.

Ce mémoire est donc une lettre ouverte à la réunionite, qui s’est un peu trop installée confortablement au 35ème étage de la tour Granite.

PS : Elle a fini par commencer à faire ses valises !

 

Startup et Product-market fit : les méthodologies sont-elles réellement adaptées à toutes les startups ?

Équipe : Sarah Farnault, UX Designer
Formation : DPDUX 2018 (Master 2) – Les Gobelins, l’école de l’image
Durée du projet : 3 mois

Contact : hello@sarahfarnault.com | www.sarahfarnault.com

Dossier : (en attente de confirmation des personnes / entreprises interviewées)

Pitch :

Le succès d’une startup dépend de sa capacité à proposer un produit qui répond à un marché : le fameux product-market fit. Ce challenge n’est pas si simple lorsqu’on crée une entreprise à partir d’un concept ou d’une technologie innovante. Pourtant, c’est bien le prérequis indispensable pour convaincre des investisseurs lors d’une première levée de fonds. Ce premier tour de table signe le succès de la phase d’amorçage des startups.

Le Lean Startup et les méthodologies centrées utilisateurs comme le Design Thinking, et le Lean UX permettent d’accélérer la validation du product-market fit. Cependant, les co-fondateurs détiennent rarement ces expertises et le recours à des prestations extérieures sont souvent inadaptées en phase d’amorçage.

Ce mémoire entend apporter des clés de compréhension des challenges et des contraintes des startups et propose des solutions pour permettre aux startups en amorçage d’atteindre le product-market fit en prenant en compte leurs contraintes.

 

 

L’apport de l’UX design dans la transformation de la relation visiteur/musée à travers la médiation

 

 

 

 

Auteur : Fanny MERCADAL – DA senior, UX/UI designer – KLEE GROUP
Formation : MC11 2018, Certification UX Design – Les Gobelins, l’école de l’image
Durée du mémoire : 4 mois
Dossier : UX2018_mémoire_MERCADAL_Fanny_Extrait

Pitch : 

Les musées n’ont cessés d’évoluer et de se transformer à travers les époques, des premières collections privées réservées aux élites aux musées publics, de la conservation des richesses à l’expérience visiteur.

Ces institutions connaissent aujourd’hui de profonds bouleversements : des subventions de l’états qui s’amoindrissent, une concurrence qui s’accroît, une nécessité de renouveler l’offre culturelle, d’acquérir et de fidéliser de nouveaux publics.

Des mutations profondes s’opèrent faisant passer le musée de l’institution à la marque avec une politique de fidélisation des publics. Dans cette logique de fidélisation, la médiation, la mise en relation entre les œuvres et le visiteur occupe aujourd’hui une place aussi importante que la conservation. De nombreux dispositifs de médiations voient le jour, ils sont souvent conçus en chambre à destination des visiteurs mais sans eux. La notion de phygital entre en jeu dans le domaine de la médiation des musées, dans l’optique de proposer aux visiteurs une expérience globale, et faire en sorte que le physique et le numérique se rejoignent. Est-ce que la médiation prend vraiment en compte les besoins des visiteurs ? Dans ce mémoire, deux experts du domaine apportent des réponses à cette question.

Comment transformer l’expérience de visite des Français grâce à la médiation ?

Pour répondre à cette problématique, j’ai mené une phase de recherche utilisateur, riche d’enseignements, avec de l’observation in situ et des entretiens de visiteurs. La modélisation des personas qui en découle et la cartographie de l’expérience de visite m’ont permis d’identifier les besoins et les freins que rencontrent les visiteurs. Enfin, l’atelier d’idéation qui a suivi à fait émergé des pistes de solutions adaptées aux attentes des utilisateurs.

De l’interface au service, quelle stratégie déployer au sein d’une ESN pour vendre du design de service ?

 

 

 

 

Auteur : Sébastien RIGOUSTE : Designer Lead
Formation : MC11 2018, Certification UX Design – Les Gobelins, l’école de l’image
Durée du mémoire : 4 mois
Dossier :UX2018_mémoire_RIGOUSTE_sébastien

Pitch : Smile est une Entreprise de Services du Numérique (ESN) dont l’Agence digitale est régulièrement sollicitée pour réaliser des interfaces de services. Dans le cadre de son développement, Smile va enrichir ses offres en proposant à ses clients du conseil et de l’innovation. Pourquoi ne pas saisir cette opportunité de monter d’un cran dans la chaîne de décision et proposer à nos clients du design de service ?

Après avoir étudié le marché du design de service en France et analysé l’avant-vente chez Smile, nous verrons la mise en pratique des enseignements de cette recherche dans le cadre d’une avant-vente, puis la mise en place d’un plan d’action visant à modifier le positionnement de l’Agence de Smile, améliorer les processus d’avant-vente, évangéliser en interne et faire monter en compétence les équipes de design.

 

Enjeux et impacts des notifications dans l’expérience utilisateur mobile

 

 

Auteur : Jérémie Letur – Product designer
Formation : MC11 2018, Certification UX Design – Les Gobelins, l’école de l’image
Durée du mémoire : 4 mois
Technologie : Application mobile
Dossier : UX2018_mémoire_LETUR_jeremie

Les notifications sont un atout clé pour les applications et peuvent se révéler particulièrement utiles pour les mobinautes : échanger avec ses proches, recevoir la bonne information au bon moment, obtenir le rappel d’un rendez-vous important, etc. Mais elles peuvent aussi s’avérer irritantes, en particulier lorsqu’elles sollicitent l’attention de l’utilisateur pour justifier l’ouverture d’une application à un moment inopportun ou pour des raisons non pertinentes pour lui.

Sur les nombreuses notifications reçues chaque jour, combien apportent réellement de la valeur à l’utilisateur ?

Voyons, dans ce mémoire, comment transformer cette fonctionnalité en un élément significatif de l’expérience mobile, en comprenant son usage et sa pratique. Nous en déduirons des règles de bonne pratique lors de la conception d’une notification, et proposerons des moyens de tester et évaluer l’impact des campagnes de notification auprès des utilisateurs.

Comment améliorer la collaboration au sein d’une équipe pluridisciplinaire ?

 


Auteur :
Lucie NOËL : UI / UX Designer
Formation : MC11 2018, Certification UX Design – Les Gobelins, l’école de l’image
Durée du mémoire : 4 mois
Dossier : UX2018_mémoire_NOEL_Lucie

Pitch : Le design thinking au service de l’expérience collaborateur.

Le monde du travail est en pleine mutation, des changements sont notamment nécessaires dans les rapports qu’entretiennent les collaborateurs avec leur entreprise. En effet, nous constatons un fort désengagement des salariés vis-à-vis de leur entreprise. Les raisons sont multiples : des aspirations qui ne sont pas entendues, leur travail et leurs efforts qui ne sont pas reconnus à leur juste valeur, des transformations digitales et structurelles souvent mal vécues, ou encore une surcharge de travail et un tracking constant de leurs moindres faits et gestes…

En réponse à ces problèmes, des approches encourageant l’innovation, la créativité, l’expérimentation, de manière collective en replaçant l’humain au coeur de l’entreprise ont émergé, comme le design thinking. La démarche semble tout à fait adapté pour mener une transformation de manière collaborative et créative. En témoignent diverses expérimentations qui ont permis de véritables innovations.

Prendre connaissance de ces différents exemples pousse à se lancer et à expérimenter, j’ai donc décidé d’entreprendre cette démarche dans l’agence digitale où je travaille actuellement.

Comment améliorer la collaboration au sein d’une équipe pluridisciplinaire ? Pour répondre à cette problématique, j’ai appliqué les 5 phases du design thinking :

  • Explorer : connaître leur ressenti personnel concernant leur l’expérience au travail. J’ai pour cela conçu un journal de bord que l’ensemble de l’équipe a rempli durant deux semaines. Ensuite des entretiens individuels ont permis de creuser certains de leurs problèmes.
  • Cadrer : la matière récupérée lors de la phase d’exploration m’a permis de définir les problèmes puis de les partager avec toute l’équipe pour évoquer avec eux des pistes d’amélioration.
  • Imaginer & Expérimenter : j’ai organisé des ateliers collaboratifs qui ont permis de se focaliser sur certains problèmes identifiés, chacun a pu partager ses idées, nous en avons débattu et en avons fait émerger des solutions.
  • Tester : nous avons appliqué des solutionsimaginées et les avons affinées ensemble suite aux retours de chacun.

L’expérimentation est encore en cours mais j’ai pu confirmer que cette démarche est adaptée à l’élaboration d’une meilleure expérience collaborateur.

Les designers ont un rôle important à jouer dans la conception d’une meilleure expérience collaborateur et plus encore dans le futur des organisations où il y a beaucoup de place pour l’innovation.




L’utilisation vocale d’assistant personnel intelligent dans le cadre professionnel

benjamin-faucheux

Auteur : Benjamin Faucheux – UX Designer

Formation : MC11 2018, Certification UX Design – Les Gobelins, l’école de l’image

Technologies : reconnaissance vocale et intelligence artificielle

Durée du mémoire : 4 mois

Dossier : UX2018_mémoire_FAUCHEUX_Benjamin

Pitch :

« Depuis plusieurs années maintenant, dans l’ombre de nos smartphones, une révolution est en marche. Connue sous le nom d’assistant personnel intelligent, cette nouvelle forme d’interaction avec la machine, permise grâce à l’IA, promet de bousculer nos usages aussi bien dans notre vie personnelle – comme c’est déjà le cas dans certains pays – que dans notre vie professionnelle.

Derrière cette appellation, et pour les assistants dépourvus d’écran, se trouvent des interfaces utilisateurs dites vocales (VUI pour Voice User Interface). Cette absence d’interface physique rompt avec certains des codes de conception auxquels étaient habitués les designers.

Cela donne lieu à des méthodes de conception différentes et à des expériences favorisant un rapport plus humain avec l’utilisateur.
Les métiers de l’UX sont directement concernés par ce bouleversement et doivent porter cette évolution dans l’interaction homme – machine. Pour satisfaire le plus possible l’utilisateur, les UX designers devront cependant s’adapter et faire évoluer leur pratique, ce à quoi s’attèle ce document.

Ce mémoire tente d’expliciter la démarche à adopter pour couvrir ce type de besoin et plus précisément, la manière dont la VUI peut prendre place dans le milieu professionnel qui s’accompagne de ses propres caractéristiques et limites. »

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